Les radiologues du groupe ImapĂ´le Lyon-Villeurbanne bĂ©nĂ©ficient du support de l’IA de contextflow pour dĂ©tecter les anomalies pulmonaires.
L’Imagerie MĂ©dicale, pilier central de la mĂ©decine moderne, est devenue incontournable aujourd’hui. VĂ©ritable pierre angulaire du diagnostic patient, elle le sera encore plus demain. TournĂ© vers le futur, ImapĂ´le Lyon–Villeurbanne, le service d’Imagerie MĂ©dicale du plus grand Ă©tablissement de santĂ© privĂ© de la rĂ©gion lyonnaise, le MĂ©dipĂ´le Lyon-Villeurbanne, s’inscrit pleinement dans cette dĂ©marche et, dans cette optique, a intĂ©grĂ© contextflow ADVANCE Chest CT dans sa routine clinique. Pour mieux comprendre les motivations de l’adoption de contextflow, les critères de sĂ©lection, l’expĂ©rience de dĂ©ploiement et les bĂ©nĂ©fices observĂ©s, nous avons rencontrĂ© Samir Lounis, CEO & General Manager chez ImaOne. Il dirige et pilote l’activitĂ© du groupe ImapĂ´le.
Bonjour. Pourriez- présenter Imapôle Lyon-Villeurbanne ?
Le groupe ImapĂ´le est composĂ© de 10 radiologues. Ils sont chargĂ©s d’interprĂ©ter la production d’images mĂ©dicales de deux sites : Le MĂ©dipĂ´le Lyon Villeurbanne, le plus grand hĂ´pital privĂ© d’Europe avec plus de 850 lits, et le PĂ´le MĂ©dical d’OL VallĂ©e Ă DĂ©cines.
Ces deux sites réalisent plus de 800 examens par jour et environ 170 000 examens par an.
Notre Ă©quipe gère cette charge de travail, et nous sommes fortement engagĂ©s dans l’utilisation de solutions d’intelligence artificielle.
Nous croyons fermement en leur potentiel pour soutenir nos radiologues et les transformer en « radiologues augmentĂ©s » grâce Ă l’IA, afin d’une part, pouvoir fournir des diagnostics plus prĂ©cis et d’autre part, pouvoir gĂ©rer un volume d’examens beaucoup plus important.
Quelles ont Ă©tĂ© les motivations et les facteurs dĂ©terminants qui ont conduit votre dĂ©partement de radiologie Ă envisager l’adoption de l’application contextflow dans votre pratique clinique Ă ImapĂ´le Lyon-Villeurbanne ?
Au sein d’ImapĂ´le, une part importante de notre activitĂ© concerne la cancĂ©rologie, environ un tiers. Cela implique que nous devons interprĂ©ter un grand nombre d’images, en particulier des scanners, pour le suivi ou la dĂ©tection de pathologies chez nos patients.
Dans ce contexte, nous avons cherché une solution qui puisse nous aider à dépister les lésions et à suivre leur évolution en termes de taille, notamment en ce qui concerne la croissance ou la diminution des lésions.
Mesurer une lĂ©sion est une tâche complexe et sujette Ă de nombreuses variations. Cela dĂ©pend du plan de coupe utilisĂ© pour la mesure et de l’inclinaison de la lĂ©sion elle-mĂŞme, par exemple dans le cas d’une lĂ©sion pulmonaire.
De nombreux facteurs entrent en jeu. Nous souhaitions donc que cette mesure puisse être volumétrique et reproductible.
Partant de tous ces Ă©lĂ©ments, nous avons dĂ©cidĂ© d’utiliser un logiciel. Nous sommes Ă©galement impliquĂ©s dans un programme de dĂ©pistage du cancer du poumon au sein du MĂ©dipĂ´le.
En France, des Ă©tudes sont actuellement menĂ©es dans ce domaine. Au sein d’ImapĂ´le Lyon Villeurbanne, nous disposons d’un dĂ©partement de pneumologie important et nous avons voulu proposer une solution reproductible, efficace et indĂ©pendante de l’opĂ©rateur qui se trouve derrière l’Ă©cran.
Parmi les différentes solutions que nous avions identifiées, le logiciel de contextflow, qui figurait parmi les trois finalistes, nous a paru être le plus performant et le plus complet, répondant ainsi à nos besoins.
Quels ont Ă©tĂ© les critères de sĂ©lection et les Ă©valuations prĂ©liminaires effectuĂ©s avant de choisir l’application contextflow pour votre dĂ©partement de radiologie ?
Nous avons explorĂ© le marchĂ© pour rechercher des solutions adaptĂ©es Ă notre mission, qui consiste Ă dĂ©tecter et suivre les lĂ©sions pulmonaires dans le temps, tout en tenant compte d’autres critères tels que le dĂ©lai de retour des rĂ©sultats. Il Ă©tait essentiel que l’analyse puisse ĂŞtre rĂ©alisĂ©e rapidement, avec un retour dans le PACS et vers le mĂ©decin dans un dĂ©lai de l’ordre d’environ cinq minutes, afin de maintenir notre flux de prise en charge des patients. Après avoir comparĂ© contextflow Ă d’autres fournisseurs, nous avons choisi contextflow parce qu’il offre plus que la simple dĂ©tection de nodules et qu’il s’intègre très bien dans notre PACS.
L’autre point qui a Ă©tĂ© un « game changer » dans notre choix, c’est la capacitĂ© de contextflow Ă pouvoir se projeter et proposer, dans un avenir proche, la dĂ©tection des embolies pulmonaires fortuites.
Nous disposons ainsi d’un outil capable de rĂ©pondre Ă plusieurs de nos problĂ©matiques, notamment en cancĂ©rologie, pour le suivi Ă long terme, l’analyse et la reproductibilitĂ© des mesures, ainsi que l’analyse et la quantification d’autres pathologies pulmonaires comme l’emphysème.
Pouvez-vous retracer l’historique de l’intĂ©gration de l’application logicielle contextflow dans votre dĂ©partement de radiologie, depuis sa mise en place jusqu’Ă aujourd’hui ?
Les Ă©quipes techniques de contextflow ont Ă©tĂ© extrĂŞmement rĂ©actives. Nous avons pu les mettre en relation avec nos Ă©quipes IT et PACS, et les trois Ă©quipes ont rapidement rĂ©ussi Ă installer la machine virtuelle pour effectuer tous les tests. Nous avions un dĂ©lai assez court pour atteindre un niveau d’intĂ©gration qui nous permettrait une utilisation transparente, sans que le mĂ©decin ne quitte son environnement. C’Ă©tait un Ă©lĂ©ment clĂ©.
La solution contextflow est entièrement intĂ©grĂ©e dans notre flux de travail. Les envois se font automatiquement de la modalitĂ© vers la solution d’IA, et les rĂ©sultats sont renvoyĂ©s dans le PACS. Ainsi, lorsque le mĂ©decin prend connaissance de l’examen, il dispose des rĂ©sultats de contextflow.
L’accompagnement technique et le support des Ă©quipes lors du dĂ©marrage ont Ă©tĂ© extrĂŞmement rĂ©actifs, ce qui est très positif pour contextflow. Le niveau d’intĂ©gration avec notre PACS est très Ă©levĂ©.
Quelles ont Ă©tĂ© les Ă©tapes clĂ©s du processus de mise en Ĺ“uvre de l’application contextflow dans votre dĂ©partement de radiologie en termes de formation, de personnalisation et de gestion du changement ?
En ce qui concerne contextflow, la formation s’est dĂ©roulĂ©e en deux Ă©tapes. Tout d’abord, il y a eu une formation prĂ©liminaire qui consistait essentiellement en une prĂ©sentation du produit, puis une deuxième partie oĂą l’application du produit a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e. Nous avons examinĂ© un cas concret et analysĂ© les rĂ©sultats obtenus. Cette formation a Ă©tĂ© dispensĂ©e en visioconfĂ©rence Ă diffĂ©rentes dates, afin de convenir aux disponibilitĂ©s des diffĂ©rents mĂ©decins impliquĂ©s dans le projet, ce qui a Ă©tĂ© très apprĂ©ciĂ©.
Nous avons pu dĂ©marrer l’utilisation de la solution avec un accompagnement Ă distance, si nĂ©cessaire, tant de la part de l’Ă©quipe de contextflow que de notre Ă©quipe IT et PACS. Tout s’est très bien passĂ©.
Après environ un mois d’utilisation, contextflow nous a proposĂ© d’accompagner nos Ă©quipes mĂ©dicales sur site, afin de bĂ©nĂ©ficier de leur expĂ©rience. Cela permettrait Ă©galement d’apporter des ajustements personnalisĂ©s Ă l’utilisation du produit et de leur faire dĂ©couvrir des fonctionnalitĂ©s qu’ils n’auraient peut-ĂŞtre pas saisies lors des premières formations.
Cet accompagnement est toujours en cours. Nous aurons un technicien de l’application qui viendra la semaine prochaine pour rencontrer nos Ă©quipes. Il pourra Ă©galement revenir si les mĂ©decins en ressentent le besoin. Maintenant, en ce qui concerne contextflow, le gros avantage est qu’ils ne se limitent pas Ă la dĂ©tection et au suivi des nodules dans le temps, ce qui est essentiel et très important pour le dĂ©pistage du cancer du poumon, par exemple, et le suivi des fumeurs. Mais, au contraire, il permet aussi d’analyser d’autres pathologies, notamment l’emphysème, ce qui est une quantification primordiale, surtout dans une perspective d’avenir.
Ă€ l’avenir, il permettra Ă©galement de dĂ©tecter les embolies pulmonaires fortuites, un diagnostic crucial en radiologie. Au MedipĂ´le Lyon Villeurbanne, le plus grand service d’urgence privĂ© de France, nous recevons environ 250 patients par jour, dont la moitiĂ© environ passe par le service d’imagerie, et beaucoup d’entre eux bĂ©nĂ©ficient d’un scanner.
Nous sommes très heureux d’ĂŞtre soutenus par un logiciel de dĂ©tection basĂ© sur l’IA pour ces 250 patients, car la charge de travail des radiologues ne cesse d’augmenter. On se retrouve avec 400 Ă 500 images Ă analyser par patient. C’est donc une bonne chose d’avoir une intelligence artificielle qui peut vous accompagner dans cette phase de dĂ©tection et mettre en Ă©vidence les zones Ă risque.
C’est pourquoi la capacitĂ© de contextflow Ă prendre en charge de nouvelles pathologies Ă analyser a Ă©galement Ă©tĂ© un facteur dĂ©terminant dans le choix de la solution.
Comment l’application contextflow a-t-elle Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e dans le système d’information radiologique existant Ă l’ImapĂ´le, pour assurer la compatibilitĂ©, l’interopĂ©rabilitĂ© et la synchronisation des donnĂ©es cliniques ?
Ce qui est le plus important, c’est toute la phase prĂ©paratoire d’intĂ©gration. Cela nĂ©cessite un travail considĂ©rable qui s’Ă©tend sur quelques semaines, pendant lesquelles tous les acteurs impliquĂ©s peuvent Ă©changer sur les contraintes techniques. L’utilisateur final, notamment le mĂ©decin, peut exprimer ses attentes et objectifs, en particulier sur la manière dont il souhaite retrouver les rĂ©sultats dans son flux de travail.
La rĂ©ussite de cette Ă©tape se traduit par le fait que, finalement, le mĂ©decin n’a pas besoin de quitter son environnement de travail habituel. Il ouvre son PACS et y travaille – les rĂ©sultats contextuels sont lĂ sans avoir Ă ouvrir un nouveau programme ou Ă changer de fenĂŞtre. L’utilisateur n’est pas confrontĂ© Ă une interface totalement diffĂ©rente. En outre, les rĂ©sultats de contextflow peuvent ĂŞtre adaptĂ©s par le radiologue en cas de dĂ©saccord, par exemple dans le cas d’un nodule faussement positif.
Plus on parvient Ă apporter de transparence dans l’utilisation de contextflow au sein du PACS, plus l’intĂ©gration est rĂ©ussie et plus le mĂ©decin l’utilisera rĂ©gulièrement.
Comment mesurez-vous la satisfaction globale des utilisateurs de l’application contextflow au sein de votre dĂ©partement de radiologie en termes de convivialitĂ©, de performance et de contribution Ă la prise de dĂ©cision clinique ?
Chaque clic coĂ»te du temps et de l’argent aux radiologues, c’est pourquoi il Ă©tait prioritaire pour nous d’avoir une solution d’IA bien intĂ©grĂ©e avec le moins de clics possible.
C’est un Ă©lĂ©ment clĂ© dans l’utilisation de la solution.
Si l’on propose Ă un mĂ©decin, qui est dĂ©jĂ très occupĂ© et soumis Ă une charge mentale importante liĂ©e Ă l’analyse mĂ©dicale, des contraintes supplĂ©mentaires telles que de devoir naviguer entre diffĂ©rentes fenĂŞtres ou dossiers, il est certain que la solution ne sera pas utilisĂ©e. Il peut l’essayer une ou deux fois, mais rapidement, il se rendra compte que cela lui prendra du temps et il finira par se dire : « Je vais m’en passer » et il n’y reviendra plus.
En revanche, si l’on automatise l’ensemble du processus, c’est-Ă -dire que les images sont acquises par le scanner, envoyĂ©es automatiquement Ă l’IA de contextflow pour analyse, que les rĂ©sultats sont renvoyĂ©s au mĂ©decin dans son environnement de travail et qu’il n’a plus qu’Ă valider ou invalider les rĂ©sultats de l’IA pour les intĂ©grer dans son compte rendu, alors le nombre de clics est rĂ©duit au minimum.
Cela permet une convivialitĂ© très apprĂ©ciable. De plus, le degrĂ© d’intĂ©gration de la solution dans notre PACS est extrĂŞmement poussĂ©, ce qui rend notre dĂ©pendance Ă la solution encore plus bĂ©nĂ©fique.
Quels sont les indicateurs de performance et les critères d’Ă©valuation utilisĂ©s pour mesurer l’efficacitĂ© et l’impact clinique de l’application contextflow dans votre dĂ©partement de radiologie ?
Au niveau de nos prescripteurs, nous avons une grande quantitĂ© de pneumologues et de pneumologues-oncologues au sein de notre pĂ´le. Nous avons donc une Ă©quipe de mĂ©decins spĂ©cialisĂ©s dans les affections pulmonaires. Ils ont Ă©tĂ© très satisfaits de l’application contextflow Ă un niveau avancĂ© de l’analyse pulmonaire, notamment ici Ă Lyon. Ils ont particulièrement apprĂ©ciĂ© la capacitĂ© de dĂ©tecter et de suivre les pathologies pulmonaires dans le temps, ainsi que la possibilitĂ© de comparer les rĂ©sultats.
Lorsqu’un patient est envoyĂ© pour une Ă©valuation après trois ou six mois de chimiothĂ©rapie, il est extrĂŞmement prĂ©cieux de disposer d’un outil tel que contextflow pour assurer la reproductibilitĂ© de l’analyse et des mesures. Cela a rĂ©ellement Ă©tĂ© un atout majeur pour nos mĂ©decins prescripteurs.
Aujourd’hui, l’utilisation de l’outil est demandĂ©e presque systĂ©matiquement par les mĂ©decins prescripteurs, car ils se sont habituĂ©s Ă son utilisation. Ils orientent donc leurs patients vers notre centre afin que leurs examens puissent bĂ©nĂ©ficier de cette analyse complĂ©mentaire en interne. En ce qui concerne nos propres mĂ©decins, comme je l’ai mentionnĂ© prĂ©cĂ©demment, plus l’interface dans le flux de travail est transparente, plus elle est utilisĂ©e.
Ainsi, Ă l’heure actuelle, 100 % des scanners pulmonaires passent par contextflow, bĂ©nĂ©ficiant ainsi d’une double analyse Ă la fois mĂ©dicale et assistĂ©e par IA.
Les retours que nous avons obtenus en discutant avec les mĂ©decins montrent clairement que l’outil a Ă©tĂ© adoptĂ© et utilisĂ© de la mĂŞme manière que d’autres outils d’IA que nous avons dans notre parc. Nous avons une Ă©quipe de mĂ©decins prĂ©curseurs dans l’adoption de l’IA, et ils sont conscients des avantages que peut leur apporter l’intelligence artificielle.
Comment aimeriez-vous que la solution contextflow Ă©volue Ă l’avenir ?
J’aimerais beaucoup que contextflow apporte une solution pour la dĂ©tection d’embolie pulmonaire, car c’est un besoin rĂ©el pour tous les services d’imagerie mĂ©dicale d’urgence. Cela aidera considĂ©rablement les urgentistes et les mĂ©decins, accĂ©lĂ©rant ainsi la prise en charge des patients et rĂ©duisant le temps perdu lors de l’analyse. L’Ă©quipe de contextflow a pris nos remarques au sĂ©rieux et travaille dans ce sens.
Nous sommes très satisfaits de la solution actuelle. contextflow amĂ©liore continuellement la spĂ©cificitĂ© et la sensibilitĂ© de l’algorithme de dĂ©tection des nodules. Ensuite, nous envisageons d’Ă©tendre les possibilitĂ©s d’analyse des pathologies thoraciques, pas seulement pour les poumons, mais Ă©galement pour les vaisseaux et le cĹ“ur, ainsi que pour tous les organes situĂ©s dans la rĂ©gion thoracique.
Si Ă l’avenir, contextflow pouvait Ă©galement fournir une analyse pour ces Ă©lĂ©ments, ce serait un vĂ©ritable atout.
L’IA est considĂ©rĂ©e comme l’avenir, mais elle suscite Ă©galement des craintes. En tant qu’utilisateur, vous pouvez ĂŞtre Ă la fois enthousiaste et rĂ©ticent vis-Ă -vis de certaines applications. Cependant, en tant qu’ĂŞtre humain, vous ĂŞtes conscient des implications et des limites de l’IA. Cela peut ouvrir la porte Ă diverses possibilitĂ©s. Quelle est votre opinion sur ce sujet ?
Dans notre monde oĂą tout Ă©volue rapidement, bien plus rapidement que la capacitĂ© d’adaptation d’un ĂŞtre humain, les donnĂ©es, qu’elles soient mĂ©dicales ou non mĂ©dicales, sont multipliĂ©es de façon exponentielle. L’analyse de ces donnĂ©es doit donc Ă©galement ĂŞtre multipliĂ©e.
Cependant, les ĂŞtres humains n’ont pas la capacitĂ© d’adaptation instantanĂ©e Ă un tel flux de donnĂ©es. Peut-ĂŞtre serons-nous capables de le faire dans X annĂ©es, mais aujourd’hui, nous avons besoin de solutions qui nous accompagnent dans la gestion de ce flux de donnĂ©es. Il est crucial de trier et d’analyser ces donnĂ©es et informations.
En ce qui me concerne, je peux dire que l’IA peut susciter des inquiĂ©tudes sur certains aspects. Cependant, je pense que l’IA ne remplacera pas les mĂ©decins. C’est un fait que j’ai expĂ©rimentĂ© en utilisant ces solutions depuis plusieurs annĂ©es et en les observant dans notre pratique.
En revanche, ce qui est certain, c’est que le mĂ©decin qui utilise l’IA remplacera le mĂ©decin qui n’utilise pas cette technologie. C’est lĂ que rĂ©side le vĂ©ritable enjeu. Le monde a Ă©voluĂ© plus rapidement que la capacitĂ© d’adaptation de l’ĂŞtre humain. Il a donc besoin d’outils technologiques. Ainsi, le mĂ©decin qui intègre l’IA dans sa pratique surpassera le mĂ©decin « tout court ».